la fumade

samedi 27 août 2016

Huitième épisode, la saga de l’été 2016

Lettre ouverte de Marie Agnès PORTAL à « l’étrange » Monsieur DEUN de Nice


Voilà Monsieur Deun , j’ai évoqué et rectifié certains des passages de votre livre qui aurait dû être notre livre, mais parce que vous n’aviez pas compris mes attentes et que vous vous êtes laissé embarquer dans une aventure qui n’était pas la vôtre, vous êtes passé à côté de certains fondamentaux. Vous avez cru écrire « la vérité » sur cette affaire qui, de par vos sources, ne pouvait pas être vue du meilleur angle. Vous vous êtes contredit bien souvent. Pire, vous avez mal agit à mon égard en m’écrivant que vous repartiez à zéro et vous n’avez rien apporté de plus que ce que l’on savait déjà sur l’essentiel. En y rajoutant les ragots, quelques témoignages, les passages des archives du gendarme et mes mémoires contre mon gré, vous avez cru faire du sensationnel. Le résultat est désastreux. Vous avez réveillé en moi toutes les injustices auxquelles nous avons eu droit à l’époque.
Et maintenant Monsieur Deun dans votre soit disant enquête, pourquoi ne pas avoir trouvé une explication au fait que l’assaut ait été donné en pleine nuit en hiver alors que la loi, article 59 du code de procédure pénal, stipule qu’il y a un horaire pour pénétrer chez les gens, à savoir entre 6h du matin et 21 h le soir. Curieusement il n’y avait plus un seul journaliste cette nuit là pour rapporter l’évènement. Aucun témoin. Vous ne trouvez pas ça curieux. Nous étions en temps de paix, fallait-il utiliser ce coup de force pour mettre un terme à cette situation. Certes vous en parlez dans les pages 72 à 75 pour conclure par «  Il fallait en finir coûte que coûte » et rajouter page 83 un article de presse dont vous donnez pour une fois la source mais qui n’apporte pas grand-chose de plus. Pas d’éclaircissement supplémentaire, désolant!
Avouez que le chapitre qui suit sur notre incarcération avec tout mon vécu extrait de mes mémoires à l’hôpital vous a bien servi. Et vous m’aviez écrit que vous n’avez pas exploité mon manuscrit ! Quelle honte, mensonge ! Où est-il le sérieux et la bienveillance dont vous parliez dans votre courrier?
Ce n’est guère mieux concernant l’inhumation de mon frère page 81 puis 117. Pourquoi l’enterrer à Saint Nauphary alors que le caveau familial est à Montauban ? Pourquoi les autorités ont-ils fait ce choix alors que son corps se trouve à la morgue de l’hôpital juste à côté de ce même cimetière urbain ? D’après vous, aujourd’hui, il ne resterait plus rien à Saint-Nauphary. Pour quelles raisons, est-ce seulement une histoire de pelleteuses ? Pourquoi ne m’a-t-on pas mise au courant ? Pourquoi ne pas avoir interrogé le Maire de Saint Nauphary à ce sujet lors de votre passage ?
Quant à Monsieur Rivière, deux choses me viennent à l’esprit. La première, vous écrivez dans votre ouvrage « nous avons rencontré » en bas de la page 117, c’est qui « nous », pas moi ! Qui faut-il supposer : « le notable » qui a racheté La Fumade abandonnée depuis trente ans, certainement une affaire! La deuxième question serait de savoir combien de récoltes a-t-il fallu à Monsieur Rivière pour rembourser son achat des terres laissées en friche durant cinq ans et qui ont sûrement rapportées de bons quintaux de blé, de maïs, de tournesol et de colza, même si je sais que parfois les intempéries peuvent en réduire quelques bénéfices ? Il est regrettable qu’il ne nous ait jamais proposé d’y rester ce qui aurait évité bien des désastres à l’époque, comme il le laisse entendre page 118. Où sont ses bonnes propositions sorties du chapeau quarante ans après : courrier jamais reçu, proposition par avocat, huissier, gendarme non, pas même ! De la provocation plutôt pour se débarrasser de nous plus vite avec la complicité de tierces personnes à l’époque des faits.
En outre, au moment de la saisie immobilière et de la vente, pourquoi n’a-t-on pas préservé les droits de mon frère puisqu’il était mineur ? Passé sous silence là aussi.
N’oubliez pas également toutes les pressions morales exercées contre nous pour nous déstabiliser et entraîner notre internement et dont il a fallu se remettre.
Ainsi, Monsieur Deun, c’est vous qui êtes resté « entre deux mondes » suite à un décès qui vous a vous-même profondément marqué et les Paris-Match de votre enfance sur fond des années 70. Comment avez-vous eu le courage de sortir cet ouvrage sans mon accord et de venir le dédicacer à Montauban en me faisant cet affront et en me ridiculisant ?
Quelques pages pour mémoire concernant mes écrits repris par vos soins sans mon autorisation pages 39-40-41, 45, 78-79-80, 84-85-86-87, 89-90, 94, 111-112, 115.
Au final, les vrais responsables sont restés dans l’ombre comme toujours. Vous n’avez pas su mettre le doigt sur la gravité de certains des faits évoqués. La mort éminente de mon père servait les intérêts de nos adversaires. Quant à moi, je ne me sens pas du tout persécutée comme vous l’avez fait écrire. Votre ouvrage tel qu’il est n’a pas fait « œuvre utile » puisqu’il n’apporte rien et remue la boue. Vous me portez plus tord par vos réflexions et donnez une image bien négative de ma famille. Au rang de victimes, nous le savions déjà !
Pour me répétez une dernière fois, vous êtes un malhonnête, et je suis « victime », oui de vous, par mes écrits appropriés.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire