Lettre ouverte de
Marie-Agnès PORTAL à « l’étrange » Monsieur
DEUN de Nice
Deuxième épisode, la
saga de l’été 2016 !
Page 62 « lorsqu’un
don ou un soutien vient d’un pays étranger, les PORTAL achètent
un drapeau du pays en question. »
Où, en 1973 – 1974 et
1975 achète-t-on des drapeaux de pays étrangers à MONTAUBAN ?
Belges, Allemands, Roumains, Américains ? Dans quel magasin ?
Alors qu’il était difficile de sortir de La Fumade assiégée par
les forces de l’ordre. Nous ne sortions que pour une urgence et
même nous étions filtrés. Vu nos nombreux correspondants
internationaux, nous nous sommes prêtés au petit jeu de la
collection des drapeaux qu’ils nous envoyaient, et c’est ainsi
que la façade de la maison s’est retrouvé égayée de multiples
couleurs. Nous n’avons pas pu, en retour, leur envoyer le drapeau
français introuvable à l’époque dans une boutique montalbanaise.
Du reste, il était rare, sinon impossible de trouver un drapeau
français à la vente, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui
depuis les attentats, la raison patriotique ayant pris le dessus. Les
drapeaux étaient réservés aux administrations - Mairie,
Préfecture, Gendarmerie…- et sortis pour les grandes occasions
comme la fête nationale du 14 juillet ou en berne pour la mort du
président POMPIDOU.
Page 109 « Anna,
dont personne n’est capable de retracer une biographie à peu près
claire !....A- t-elle connu les camps, comme elle le dit, et si
oui, pour quel motif ? Cette femme, derrière son indéfectible
sourire…..reste une inconnue. »
Anna, c’est Anne-Marie
dans tous les papiers administratifs, d’origine polonaise,
catholique et instruite. Où est-il allé chercher qu’elle avait
fait les camps ? D’où sort-il cette aberration ? Et
quant à savoir si elle avait des frères ou des sœurs, et que
faisaient ses parents ? Il ne m’a pas posée la moindre
question à ce sujet et j’aurais eu de quoi lui répondre.
Page 122 « Rappelons
surtout qu’il y a une survivante à l’affaire PORTAL. Elle
s’appelle Marie-Agnès et a le droit de ne voir ni sa biographie ni
la mémoire de sa famille disséquée par quiconque. L’éthique
autant que la prudence nous invitent ainsi à nous limiter à énoncer
des hypothèses. »
Ah bon, après avoir
fouillé dans tous mes papiers personnels, compulsé de nombreux
articles et même les archives d’un ancien colonel de gendarmerie
décédé, Monsieur DEUN pense qu’il n’a énoncé que des
hypothèses ? Qu’il a respecté ma mémoire familiale ?
Mais il n’a rien résolu du tout et il m’a porté tort.
A bientôt pour un
nouveau droit de réponse !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire