Lettre ouverte de Marie Agnès PORTAL à « l’étrange » Monsieur DEUN de Nice
Nous rappelons que nous
revenons sur les écrits du livre de Monsieur DEUN qui déforme à sa
guise les faits.
Page 135-136… «
Un décor télégénique, un scénario mouvementé, des personnages
forts…il ne manquait donc rien pour que l’affaire Portal soit la
première téléréalité française… » N’importe quoi !
Ne mélangeons pas tout. Le terme est inapproprié. Mais alors, vous
voulez dire que nous jouions notre propre rôle comme des acteurs et
que la télévision se servait de nous comme des pantins ou des
marionnettes, qui jouent la comédie ? Je bondis en me
demandant jusqu’où cela va-t-il aller ? « Certains
épisodes écrits à l’avance, dans une posture non dénuée de
cynisme… » Où va-t-il chercher tout ça ? Nous n’avons
rien « trahi », mais plutôt on nous a trahi ce qui est
totalement différent ! Nous n’étions en rien préparées à
toute cette médiatisation. Lors de l’émission « Le Point
sur l’A2 », émission en direct de Toulouse, nous nous
sommes retrouvées en face de maître Veaux, défenseur de notre
adversaire à savoir Mr Escaramant, et ce n’était pas prévu,
alors que nous étions à Montpellier conviées à venir parler de
nos conditions de détention et de la mort de mon frère. Comment ne
pas bondir ? Que venait-il faire là ? Ma mère est sortie
de sa réserve et c’est ce qui nous a porté tort, puis donner une
mauvaise image. Nous avons été piégées. Pourquoi vous n’en
parlez pas ? Il fallait aller jusqu’au bout et ne rien laisser
sous silence.
Monsieur DEUN mélange
notre affaire avec d’autres affaires qui n’ont rien à voir et
que l’on ne peut pas comparer, comme parler de Chantal Goya
(artiste) ou d’Ingrid Betancourt (journaliste et politique). Aucun
rapport, pas la même époque, pas les mêmes conditions, pas les
mêmes épreuves ! Rien à justifier sur la médiatisation entre
ces affaires et la nôtre. Nous il y a eu assassinat et internement
grave et non mérités.
Page 137 «..la France
voudrait voir pleurer son fils… » Nous avons tellement pleuré
avant lors de notre détention que plus une larme n’arrive à
sortir et que cela ne se commande pas surtout devant une caméra et
que nous n’étions pas comédienne. Vos commentaires sont déplacés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire