la fumade

mercredi 20 juillet 2016

Troisième épisode, la saga de l’été 2016 !

Lettre ouverte de Marie Agnès PORTAL à « l’étrange » Monsieur DEUN de Nice


Nous rappelons que nous revenons sur les écrits du livre de Monsieur DEUN qui déforme à sa guise les faits.
Page 135-136… «  Un décor télégénique, un scénario mouvementé, des personnages forts…il ne manquait donc rien pour que l’affaire Portal soit la première téléréalité française… » N’importe quoi ! Ne mélangeons pas tout. Le terme est inapproprié. Mais alors, vous voulez dire que nous jouions notre propre rôle comme des acteurs et que la télévision se servait de nous comme des pantins ou des marionnettes, qui jouent la comédie ? Je bondis en me demandant jusqu’où cela va-t-il aller ? « Certains épisodes écrits à l’avance, dans une posture non dénuée de cynisme… » Où va-t-il chercher tout ça ? Nous n’avons rien « trahi », mais plutôt on nous a trahi ce qui est totalement différent ! Nous n’étions en rien préparées à toute cette médiatisation. Lors de l’émission « Le Point sur l’A2 », émission en direct de Toulouse, nous nous sommes retrouvées en face de maître Veaux, défenseur de notre adversaire à savoir Mr Escaramant, et ce n’était pas prévu, alors que nous étions à Montpellier conviées à venir parler de nos conditions de détention et de la mort de mon frère. Comment ne pas bondir ? Que venait-il faire là ? Ma mère est sortie de sa réserve et c’est ce qui nous a porté tort, puis donner une mauvaise image. Nous avons été piégées. Pourquoi vous n’en parlez pas ? Il fallait aller jusqu’au bout et ne rien laisser sous silence.
Monsieur DEUN mélange notre affaire avec d’autres affaires qui n’ont rien à voir et que l’on ne peut pas comparer, comme parler de Chantal Goya (artiste) ou d’Ingrid Betancourt (journaliste et politique). Aucun rapport, pas la même époque, pas les mêmes conditions, pas les mêmes épreuves ! Rien à justifier sur la médiatisation entre ces affaires et la nôtre. Nous il y a eu assassinat et internement grave et non mérités.

Page 137 «..la France voudrait voir pleurer son fils… » Nous avons tellement pleuré avant lors de notre détention que plus une larme n’arrive à sortir et que cela ne se commande pas surtout devant une caméra et que nous n’étions pas comédienne. Vos commentaires sont déplacés.

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