la fumade

mercredi 3 août 2016

Cinquième épisode, la saga de l’été 2016 !

Lettre ouverte de Marie Agnès PORTAL à « l’étrange » Monsieur DEUN de Nice

J’ai voulu montrer depuis le début que le livre écrit par Monsieur Deun contre mon avis et lettres à l’appui (16 février 2015 pour exemple), comportait des erreurs, utilisait des passages entiers de mes mémoires malgré tout, mais aussi utilisait des documents issus de l’enquête faite par la gendarmerie à travers les archives personnelles du commandant de gendarmerie qui couvrait l’affaire à l’époque, Octave Giuganti.

Ces derniers documents conservés par le neveu de celui-ci depuis son décès auraient pu mettre confiés pour lecture, car qui mieux que moi, suis concernée par ces évènements. Mais ce qui me dérange le plus, c’est que Monsieur Deun semble oublier qu’il y a une loi qui stipule que l’on ne doit pas mettre à jour des documents classés par la Défense et par la justice de moins de 50 ans pour la protection des personnes et que je sache, je suis encore en vie. Donc par respect pour moi, il n’aurait pas dû s’en servir. De plus, il se permet d’utiliser les photos prises par ce gendarme, en particulier pages 61 et 65 sur le dispositif mis en place par la gendarmerie et qu’il note comme faisant partie d’une « collection personnelle ». Je remarque également par exemple pages 14, 49 et 133 d’autres clichés cette fois-ci pris par un ou des journalistes et alors de quel journal, mais toujours « collection personnelle » ? Pour lui, ces photos font partie d’une  « collection personnelle ». Ah bon ! La sienne ? Prises par lui quand il était enfant ? Découpées dans les journaux ou les magazines comme Paris-Match dont il a une collection personnelle ! Faut-il comprendre que le neveu les lui a donnés et qu’ils lui appartiennent maintenant ? Ou ne sait-il pas s’exprimer, car ces clichés appartiennent à une collection « privée », au mieux aux journaux en les citant, ou alors aux Archives de la gendarmerie. Ses pages « sources » à la fin du livre sont plus que sommaires car il ne cite pas les noms et les pages des articles qu’il a récupérés et glissés dans ses multiples commentaires sans utiliser les fameux guillemets, sauf pour quelques courriers émanant de quelques personnalités du moment. Quant aux photos, la plupart n’ont pas les bonnes sources sauf celle de la page 119 que l’on veut bien croire prise par lui, puisqu’actuelle et donc bien dans sa collection personnelle !
Monsieur Deun se perd dans les dates après les problèmes de généalogie, de titre nobiliaire évoqué dans l’épisode 4. Dans le chapitre II, il décrit ce qu’il appelle « les scènes de guerre » page 66 « la journée du vendredi 10 janvier…. », « Vers 1 heure du matin…. »,donc nous sommes le 11 janvier et il écrit page 76, dix pages après que « Le samedi 11 février, à 9 heures du matin, quelques heures après l’assaut et avant que la presse ne révèle les évènements…. ». Perdu, il est perdu ou il a oublié de se relire !! 10 janvier ou 11 février, monsieur Deun ? Alors ?
Pas mieux page 99 dans « La France « déportalisée », il écrit « Après Montpellier…se tournent vers Maurice Matras, le maire de Royan ». Ce Monsieur n’a jamais été maire, mais il travaillait avec le député Jean de Lipowski. C’est grâce à une petite cagnotte obtenue par les dons que nous avons pu aller dans une pension de famille pour nous reposer et reprendre nos esprits dans le calme et la sérénité, suite aux chocs vécus au cours de l’assaut et du décès tragique de mon frère, sans oublier l’inhumanité des dix premiers jours du drame. Un seul mot sur ces moments : odieux ! Toujours aussi douloureux encore aujourd’hui.
Et si seulement sa soit-disant enquête avait servi à quelque chose ! Sauf à me faire revivre « un passé qui ne passe pas », même si j’en ai fait mon deuil. Il n’a cherché que les points « excentriques » qui ne correspondent pas à la vérité.
Affaire à suivre !

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