Lettre ouverte de
Marie-Agnès PORTAL à « l’étrange » Monsieur
DEUN de Nice
J’avais fait remarquer
la semaine dernière que Mr Deun utilisait des photos pour agrémenter
ses propos qui manquaient de références. Pour n’en prendre
qu’une, celle avec les fourgons de gendarmerie au premier plan
,page 57, elle fait partie d’un lot de clichés en ma possession et
qui porte au dos PM 246 – 1973, copyright APIS Réf.303139, 122 rue
de Reaumur - Paris 2 ( France Soir) et pas « collection
personnelle » ou alors la mienne.
Mr Deun a aussi une
manière bien à lui d’interpréter les photos. Ainsi, à partir
d’une photo de famille, prise dans la cour de La Fumade, à la fin
d’un repas, où l’on aperçoit au second plan le mur et une porte
donnant sur un cabinet d’aisance réservé pour le personnel venant
travailler à la ferme, il en fait notre cabinet d’usage comme si
nous n’avions pas de toilettes dans la maison. Sachez que la
modernité était passée depuis longtemps chez nous et que nous
avions une fosse sceptique pour les eaux usées.
Mr Deun se sert
également de l’inventaire des meubles et objets mobiliers dressé
par le notaire, Me Père et daté du 3 juin 1919 (juste après la
Grande guerre) pour présenter l’intérieur de notre maison, voir
page 20 et 21. Inventaire qui est en ma possession et il a le toupet
de m’écrire : « mon texte n’exploite aucun élément
fourni par vous et aucune des informations personnelles… ».
55 ans après et une guerre en plus, le mobilier a bien évolué
et ne parlons pas de la voiture américaine à capote qui a fait son
temps et que nous n’avons jamais connue. Nous roulions en Citroën
C4F et plus exactement en 2 CV par la suite, bien plus pratique pour
circuler.
Enfin,
si Mr Deun l’évoque bien vaguement, il faut bien penser que mon
frère et moi sommes nés et avons vécu toute notre jeunesse, soit
vingt années, au milieu des procédures judiciaires, auxquels nos
parents devaient faire face. Et le pire de tout, l’affaire était
animée par le soit- disant ami de la famille, à savoir le notaire
Me Bienassis de Caulusson, inculpé d’abus de blanc-seing qui
prendra la fuite, trouvant refuge en Espagne, mais qui n’a jamais
essayé de nous aider par la suite dans la curée où se sont livrés
ses confrères et amis. Nous avons été victimes de notaires véreux,
véritables tabellions malhonnêtes.
«
Les notaires sont des très grands bandits même le gouvernement
ne peut rien faire contre eux » comme le constatait Jean Louis,
lors d’une interview en 1973 rapporté par Hervé Chabalier dans le
Nouvel Observateur page 61 (referentiel.nouvelobs.com). Du reste, il
existe diverses associations sur les victimes de notaire aujourd’hui,
alors qu’à notre époque cela ne se trouvait pas. Il s’est bien
gardé de développer les escroqueries notariales. Mr Deun croit
détenir la vérité, laquelle ? Il n’argumente pas sur la
collusion entre notaires et magistrats dont nous avons été
honteusement victimes. C’était cela qui importait le plus.
40 ans après malgrés diverses associations sur les victimes des notaires.
Certains restent intouchables, voir sur internet : "Notaire en coma" et "asso défense contre l'abus des notaires"
Ces notaires ont toujours des rélations haut placées.
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